Je cite la conclusion de l’article, plutôt intéressant
Un Barbie dans la nuance
Au-delà de son intrigue, le film est également servi par l’écriture des dialogues et ses nombreuses punchlines qui ont en partie contribué à l’aura du film et à sa classification au rang de film culte. La B.O. est un mélange de titres pop et entraînant, « Watch Me Shine » est aussi motivante que « Dance The Night Away », et le « Bend and Snap » reste une scène incontournable lorsque l’on parle du premier opus.
Elle qui commence par un stéréotype devient (peut-être a-t-elle toujours été) un personnage sensible et conscient de ce qui l’entoure, et surtout, un personnage qui ne revient pas sur l’amour qu’elle porte à ces choses de fille qu’on peut penser si trivial. Elle est sans doute la Barbie originelle, gagnant sa liberté de choix et d’action sans se débarrasser de cette féminité qui soi-disant la rendrait moins crédible. Elle adore le rose et elle ne s’en cache pas, et elle ne délaisse pas sa couleur fétiche au fur et à mesure qu’elle gagne en intelligence et en expérience.
Comme dans Barbie, d’ailleurs, le film regorge de figures féminines : la juge est une femme, les journalistes aussi, sa professeure principale également. Ces détails distillés tout au cours de l’intrigue sont visibles sans qu’ils ne soient pointé du doigt, sans grand discours. Elles sont là, elles existent, et c’est tout. Pas besoin de plus.
Plus nuancé, moins gros sabots que Barbie sur ses thèmes principaux, LA REVANCHE D’UNE BLONDE est une comédie romantique sans prétention, évidemment pas à la hauteur d’un film d’auteur, mais étonnamment actuel et plus profond que le laissent croire son introduction. Un film qui se laisse regarder facilement, et qui réussit son parti de divertir sans demeurer creux.