C’est au Québec, mais ça marche aussi ici.

Est-ce que c’est une question que vous vous êtes posé ?

  • Zloubida@lemmy.worldM
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    1 year ago

    Sans aller dans les extrêmes qui consistent à totalement décorréler sexe et genre (je suis d’accord qu’on ne peut pas mettre un signe égal entre les deux, mais ils sont liés), oui, j’essaie d’élever mes filles en ne leur imposant aucun stéréotype de genre. Ça marchait bien… jusqu’à l’école. Là les enfants apprennent les stéréotypes par socialisation.

    Je suis par contre en plein accord avec cette citation :

    Pour Mme Cossette, «le plus important, c’est surtout que l’enfant, peu importe qu’il soit fille ou garçon, qu’on lui laisse la liberté d’être une fille qui peut être masculine, ou un garçon qui peut être féminin».

  • V0uges@jlai.lu
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    1 year ago

    On n’est pas allé aussi loin que d’utiliser des prénoms et pronoms neutres. Mais on évite le tout rose / bleu aussi bien au niveau des vêtements que les decos de chambres. Il y a des barbies, des tracteurs, des poupées, des monster truck. On met des baskets roses, un bermuda kaki et un t-shirt orange. On avait bien insisté quand ils étaient bébés pour que les achats soient le plus gender neutral possible mais ça se complique une fois arrive à l’école avec la pression des paires et de certains adultes qui ne comprennent pas le fait que l’on ne veut pas enfermer des enfants dans des cases définies pour le reste de leur vie. Ils restent des enfants et si un garçon veut avoir les cheveux longs ou jouer à la poupée, il n’y a pas mort d’homme.

    • flyos@jlai.lu
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      1 year ago

      Ouais c’est un peu affreux, tu peux faire tous les efforts que tu veux, dès que l’école arrive, c’est tout foutu (ou presque, ça sert quand même de faire des efforts).

      Et peut-être paradoxalement, c’est quand même plus simple pour une fille qu’un garçon. Une fille qui joue aux legos ou à la voiture, ça passe. Un garçon qui joue à la poupée, ça dérange plus, malheureusement.

  • iraldir@jlai.lu
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    1 year ago

    On habille notre fille de n’importe quelle couleur, des fois avec une robe rose, dès fois jeans et t-shirt bleu, et évidemment tout le spectre entre les deux. Elle a des décors “mixtes” dans sa chambre, et pour le moment j’évite tout ce qui est barbie etc. pour ne pas lui donner une image faussée des attentes parce que c’est une fille. Bon ça arrive de temps en temps que quelqu’un dise “il” au lieu de “elle” mais ça me dérange pas, c’est le prix à payer pour lui donner l’idée qu’elle peut faire ce qu’elle veut de sa vie.

    Après en toute honnêteté ça a toujours été plus facile de faire ça avec une fille qu’avec un garçon. Une fille qui s’habille en garçon c’est “empowering”, alors qu’un garçon qui s’habille en fille, c’est plus mal vu par la société. Je ne sais pas si j’aurais eu le même courage de faire ça avec un garçon, et force à tous les parents qui le font.

  • Shelloshelll@jlai.lu
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    1 year ago

    Moi je fais rien, ni dans un sens ni dans l’autre, mais mon fils est pris pour une fille une fois par semaine alors qu’il est un cliché de petit garçon (il a toujours pas saisi l’intérêt d’une peluche, par contre vroum vroum les voitures) ¯_(ツ)_/¯

  • laem@jlai.lu
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    1 year ago

    Ce n’est pas simple, mais le bien-être des enfants élevés dans cette neutralité de genre a-t-il déja été mesuré ?

    • CeJiDe@jlai.luOPM
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      1 year ago

      Je n’en sais rien, par contre, le mal-être de ceux à qui on impose le genre biologique contre eux est bien réel. J’ai tendance à penser que ça sensibilise en tout cas, que des enfants élevés dans cette idée seront moins des harceleurs par exemple.

      • laem@jlai.lu
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        1 year ago

        C’est justement mon point : est-ce suivi par des études plutôt que par des opinions de comptoir, comme notre discussion présente (qui n’est pas sans intérêt pour autant) ?