• just_chill@lemmy.world
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    1 year ago

    Avis forcément biaisé, mais si ca vous intéresse: Dans mon cercle étudiant/éducation supérieure aucun problème d’intégration. Dans mon cercle moins universitaire (équivalent CAP, licence pro), j’ai eu une entrée facile par les amis d’amis. À mentionner impérativement: j’ai un très bon niveau d’allemand, la peau blanche et l’accent francais “mignon”, je fais peur à personne syons honnêtes.
    Le dernier sondage d’opinions en Allemagne donne l’AFD (néo-nazis) à 20%, ce qui doit forcément se voir par endroit.
    J’ai l’impression que c’est plus difficile de s’intégrer sans au moins essayer de parler la langue. Il ne faut aussi pas avoir peur de demander aux autres de répéter, expliquer, ni de faire des erreurs. à mon avis ca donne meilleure impression de parler mal allemand que très bien anglais. Il faut aussi être conscient que la culture est plus directe et moins portés sur les effusions d’émotions qu’ailleurs, faut pas le prendre mal.
    Dernier point qui m’importe: la tendance existe réellement de dire “expats” pour les riches européens et “immigré” pour les pauvres à peau brune (je caricature). Merci de noter le racisme sous-jacent et de ne pas me traiter d’expat. (je ne parle pas de blanc/noir par conviction personnelle mais pour dénoter le ressenti qu’il peu exister par rapport à ca. Je considère que la couleur de peau ne devrait pas être importante mais je sais aussi que la réalité est différente.)

    • morgunkorn@discuss.tchncs.de
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      1 year ago

      Je partage ton expérience, parler la langue aide énormément oui (cf mon expérience relatée dans une réponse ci-dessous).

      Et je suis entièrement d’accord avec ton opinion du mot “expat”, c’est un mot que je déteste, ça me rappelle les vieux Anglais qui vivent en Espagne sans payer d’impôts locaux (et qui se font maintenant virer pikachusurpris.jpeg)

      • Camus (il, lui)@jlai.luOP
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        1 year ago

        ça me rappelle les vieux Anglais qui vivent en Espagne sans payer d’impôts locaux

        Eux, ils me tendent vraiment. Pas foutus de parler un mot de la langue locale, constamment en train de critiquer les locaux, alors que ce sont eux qui viennent détruire des villes entières pour en faire des lieux de beuverie à ciel ouvert.

        On a un terme pour les désigner, ici, c’est guiris. J’emmerde les guiris.

    • Camus (il, lui)@jlai.luOP
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      1 year ago

      Merci pour ton retour!

      Dernier point qui m’importe: la tendance existe réellement de dire “expats” pour les riches européens et “immigré” pour les pauvres à peau brune (je caricature).

      C’est très vrai, et personnellement ici à Barcelone chaque fois que j’entends quelqu’un se désigner comme “expat”, je le corrige, parce qu’il est juste un immigré. Ici j’ai juste conservé le titre original, mais je suis clairement d’accord avec toi