Le Premier ministre avait déjà pris certaines mesures pour l’éducation, mais jugées insuffisantes par les enseignants. Dans ce contexte, qu’attendez-vous de la ministre de l’Éducation nationale ?

On n’en attend déjà plus rien. Elle s’est décrédibilisée dès ses premiers propos. Comment voulez-vous qu’on arrive à mener le moindre dialogue avec une ministre qui commence de cette manière ? Les réunions bilatérales ont commencé aujourd’hui. Il s’agit de prises de contact avec les différentes organisations syndicales. La FSU a été reçue en premier. La ministre a confirmé ce qu’elle a déclaré ce week-end. C’est- à-dire qu’elle regrettait ses propos qui avaient pu choquer des enseignants. Mais c’est l’ensemble de la profession qui a été choqué !

Par ailleurs, elle a refusé de prendre le moindre engagement. Comme Gabriel Attal, elle a refusé de rouvrir les dossiers salariaux et la question des conditions de travail. Donc dans ce contexte, la FSU a été obligée de couper court aux discussions sur les autres sujets.

Le seul préalable pour commencer à parler de l’avenir de l’école publique avec le gouvernement actuel, c’est de donner des gages concrets pour que le service public de l’éducation fonctionne.