Les “parents” qui ne croient pas, et ne soutiennent pas leurs enfants concernant des abus sexuels qu’iels auraient peut-être subits, ça me dégoûte et ça me révolte toujours autant.
Mais de la part d’une victime également d’abus sexuels, je trouve ça déguelasse…
“Arrête de te donner en spectacle” la vache.
Eh ben… moi qui pensais que cette affaire ne pouvait pas empirer
L’article est derrière un mur de paie, donc impossible d’en savoir plus. C’est très frustrant…
Edit: pas de mur de paie en y retournant, je ne sais pas pourquoi…Nop, y’a pas de paywall
Techniquement pas un paywall, mais sans plugin qui les enlèvent, il y a un blocage qui nécessite de “payer” en cookies ou en temps de pub
Ah d’accord
Je ne sais pas ce qui s’est passé: la première fois que j’y suis allé, les 2/3 de l’article étaient derrière un bloc. Mais effectivement en y retournant, j’ai accès à l’article complet, même sans accepter les cookies…
Merci quand même pour la capture d’écran !
De rien ;)
J’ai pas réussi à lire jusqu’au bout… En gros, la fille a découvert durant le procès qu’elle a aussi été violée après avoir été endormie… Sauf qu’elle ne l’avait jamais su… Le père nie en bloc… Bref, chaque phrase est un mélange d’absurde et d’insoutenable. En filigrane, la fille accuse sa mère (Gisèle) de minimiser les faits…
La figure iconique et héroïque de Gisèle Pélicot en prend un coup. Une bonne illustration qu’être victime ne veut pas dire qu’on est forcément quelqu’un de bien. On peut être abusé et abuseur.
Oui ou alors que la salle du tribunal est pas non plus le lieux où toutes les blessures se referment. J’ai beau essayé et avoir pas mal d’imagination, me mettre dans la peau de quelqu’un qui a aimé quelqu’un assez pour lui faire plusieurs enfants et apprendre qu’il les a violés, j’ai du mal à imaginer ce que ça peut amener dans une relation mère fille, j’ai du mal à imaginer les dommages sur l’éducation, les échos de l’emprise.
Le tribunal et les médias, c’est pas là que les traumatismes se soignent. Ces deux femmes sont sacrifiées au public alors qu’elles mériteraient des années de calme pour se reconstruire.
Je ne suis pas certain qu’il soit nécessaire d’aimer quelqu’un pour lui faire des enfants. Et l’amour, ce n’est qu’un mot. Il y a des hommes qui tuent leur femme parce qu’ils “l’aimaient trop”. J’ai croisé pas mal de gens qui se sont mariés et eu des enfants parce que c’est ce qu’il fallait faire et qui ont fait payer leur famille toute leur vie parce que ça ne les a pas rendus heureux.
Il y a un trait fréquent chez les pédophiles qui est la vulnérabilité de leur proie. Ce n’est pas tant qu’ils sont excités par les enfants mais ils sont excités par leur vulnérabilité. Mediapart avait publié un article qui expliquait qu’il y avait des histoires de viols dans les EPAHD où on retouvait des gens qui avaient un casier avec des affaires de pédophilie et qui avaient l’interdiction de travailler au contact des enfants et qui finalement avait retrouvé leur plaisir avec des vieux. Dans l’affaire Mazan, j’ai l’impression que le père et mari a le même genre de penchant où il dispose de sa femme et sa fille comme des possessions et que c’est ça qui l’anime.
J’ai le sentiment que Geneviève Pélicot de son côté aime être dans la lumière. Elle aurait pu laisser la communication publique à ses avocats, rien ne la forçait à prendre la parole publiquement. Ca colle avec le témoignage de la fille à qui la mère a demandé de ne pas trop en faire.
Les gens peuvent être tordus et profiter des pires moments pour satisfaire leurs besoins.