Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Câest de lâadaptation pas de lâexploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.
Et le capitalisme qui nous obliges tous Ă produire, Ă travailler et Ă etre rentable. Et pour moi, câest en grande partie pour ça quâon a des animaux en grande souffrance.
Câest de lâadaptation pas de lâexploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.
Oui, et un humain peut manger dâautres humains, pourquoi on ne le fait pas ? Les lions mangent parfois dâautres lions pourtant. Les humains peuvent faire des viols en groupe comme le font les canards, mais pourtant on ne le fait pas. Justifier des choses immorales parce que certains animaux qui le font ça ne marche pas trĂšs bien.
Et le capitalisme qui nous obliges tous Ă produire, Ă travailler et Ă etre rentable. Et pour moi, câest en grande partie pour ça quâon a des animaux en grande souffrance.
Oui, et un humain peut manger dâautres humains, pourquoi on ne le fait pas ? Les lions mangent parfois dâautres lions pourtant. Les humains peuvent faire des viols en groupe comme le font les canards, mais pourtant on ne le fait pas. Justifier des choses immorales parce que certains animaux qui le font ça ne marche pas trĂšs bien.
Dans la section la nourriture en Europe (Ă partir de la page 1843) :
While there is high agreement of the direction of change, the absolute yield losses are uncertain due to differences in model parameterisation and whether adaptation options are represented (high confidence)
Donc pour eux câest pas clair quâil y aura des pertes de production dans lâabsolu, sâil y a des adaptations.
In response to 2°C GWL, agro-climatic zones in Europe are expected to move northward 25â135 km per decade, fastest in EEU
Use of longer-season varieties can compensate for heat stress on maize in WCE and lead to yield increases for NEU, but not SEU for 4°C GWL (medium confidence)
Irrigation can reduces projected heat and drought stress, for example, for wheat and maizz
Et par irrigation.
Net yield losses will reduce economic output from agriculture in the EU, reaching a reduction of 7% for the EU and the UK combined, and 10% in SEU at 4°C GWL
Increased heat and drought stress, and reduced irrigation water availability, will decrease profitability and cause abandonment of farmland in SEU (limited evidence, low confidence)
Farm management adaptation options to climate change include changing sowing and harvest dates, changes in cultivars and irrigation, and selecting alternative crop
Irrigation is effective at reducing yield loss from heat stress and drought, for example, for wheat and maize, but it increases demand for water withdrawal
Water management for food production on land is becoming increasingly complex due to the need to satisfy other social and environmental water demands and is limited by costs and institutional coordination
Crop breeding for drought and heat tolerance can improve sustainability of agricultural production under future climate, particularly in SEU where drought-tolerant varieties provide 30% higher yields than drought-sensitive varieties at 3°C GW
Agroecological systems provide adaptation options that rely on ecological process (e.g., soil organic matter recycling and functional diversification) to lower inputs without impacting productivity
Agroforestry, integrating trees with crops (silvoarable), livestock (silvopasture), or both (agrosilvopasture), can enhance resilience to climate change but implementation in Europe needs
improved training programmes and policy support (high confidence)
Technological innovations, including âsmart farmingâ and knowledge training, can strengthen farmersâ responses to climate impacts, although strong belief in âtechnosalvationâ by farmers can reduce the solution space and timing of adaptation options.
(Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])
Agricultural policy, market prices, new technology and socioeconomic factors play a more important role in short-term farm-level investment decisions than climate-change impacts (high confidence)
Effective policy guidance is needed to increase the climate resilience of agriculture
Financial measures include simplifying procedures for obtaining subsidies, and insurance premiums and interest rates that incentivise adoption of climate-friendly agricultural methods
The EUâs Common Agricultural Policy has increasingly focused on environmental outcomes (Alliance Environnement, 2018) but does not sufficiently provide for adaptation measures
Limits to European farm-level adaptation include lack of resources for investment, political urgency to adapt, institutional capacity, access to adaptation knowledge and information from other countries
Ce que je retiens câest que lâagriculture en Europe va devoir sâadapter, pas sâarrĂȘter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.
Jâai une autre vision de la relation animal-humain, homme-machine. Tu dĂ©fendais la machine comme solution technologique au bien-ĂȘtre animal ?
Quant Ă lâeugĂ©nisme, je suis en plein milieu pcq Ă©tant sourd on mâa mainte fois proposĂ© lâimplant cochlĂ©aire. La plupart des enfants sont implantĂ©s, dâautres ont des prothĂšses, une partie de la science cherche Ă regĂ©nerer des membres. Avec une seringue, ils pourraient rĂ©tablir mon audition. Dâautres part, lâIA qui pour le moment est un gĂ©nĂ©rateur dâimages, de texteâŠje vois 2 chemins possibles :
Dans les rĂ©gions nordiques tu manges du poisson parce que ce nâest pas un lieu propice aux vĂ©gĂ©taux. Je lâai dĂ©jĂ dit, tous les lieux ne sont pas adaptĂ©s aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrĂȘmes, au delĂ de 35°c une plante arrĂȘte de produire des fruits et se met en repos vĂ©gĂ©tatif.
De plus, passer dâun climat extreme Ă un autre fait baisser trĂšs fortement le rendement de tes cultures. Lâimpact de 2022 sur nos cultures a Ă©tĂ© terrible. Et jâai fais le relevĂ© de pluviomĂ©trie, on est passĂ© de 700mm Ă 500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, Ă Marseille.
Je dis que la technologie peut aider au bien ĂȘtre animal oui, parce quâen remplaçant un animal par une machine ça fait un ĂȘtre sentient exploitĂ© de moins, et que gĂ©nĂ©ralement la production et lâutilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que lâexploitation animale quâelle remplace.
Si tu dis ça par rapport Ă mon dernier paragraphe la grosse diffĂ©rence câest que lĂ je parle de technologies actuellement utilisables, alors que dans ce paragraphe je critiquais le fait de compter sur de technologies futures et hypothĂ©tiques.
Tu ne sembles confondre lâeugĂ©nisme avec autre chose.
Si un lieu nâest pas propice aux vĂ©gĂ©taux ses habitants peuvent Ă©changer avec des rĂ©gions qui peuvent en cultiver. Et sâils ne peuvent pas ils devraient sans doute dĂ©mĂ©nager dans un lieu vivable, plutĂŽt que de massacrer la population sentiente environnante.
Sinon ça Ă©quivaut un peu Ă aller vivre en Antartique et manger les humains qui vivent sur place parce quâon nâarrive pas Ă y faire pousser des lĂ©gumes. Ou manger ton voisin parce que ton frigo est vide.
Oui il va falloir faire Ă©voluer nos cultures en fonction des Ă©volutions du climat.
Et bien câest lĂ oĂč je serais pas tellement sur. La voiture Ă©met du CO2, lui-mĂȘme responsable du changement climatique.
Pour les inous ce monde est vivable. Les touareg aussi. Et imagines-nous avec des plaines desertique et trĂšs peu de plantes. Cela arrivera dâune maniĂšre ou dâun autre en France. En espagne, italie, ça a dĂ©jĂ commencĂ©. Nous aurons de moins en moins de culture vĂ©gĂ©table.
Ăa revient Ă la discussion quâon avait avant sur la difficultĂ© Ă estimer lequel cause le plus de souffrance. On peut essayer de le faire, mais câest vraiment pas Ă©vident.
La voiture dont tu parles ça remplace une exploitation animale qui nâexiste quasiment plus : le transport Ă cheval ou tirĂ© par des chevaux, hors divertissement. On peut essayer dâimaginer un monde oĂč on remplace toutes les voitures par du transport animal. Si on prend juste la France, ça fait enlever environ 70 millions de tonnes de CO2 par an, pour les environ 40 millions de voitures en circulation. Il faudrait donc dans les 40 millions de chevaux pour les remplacer. Le cheval induit une production de mĂ©thane supplĂ©mentaire, apparemment estimĂ©e Ă 20 kg/animal/an, ce qui Ă©quivaut sur 100 ans Ă 560 kg dâĂ©quivalent CO2/animal/an, donc pour les 40 millions de chevaux ça fait 22 millions de tonnes dâĂ©quivalent CO2. Donc sans compter tous les autres impacts ça enlĂšve environ 50 millions de tonnes de CO2 par an. Ăa doit rĂ©duire un peu les effets du changement climatique, mais câest pas non plus un changement radical. De lâautre cĂŽtĂ© tâas 40 millions de chevaux qui vont ĂȘtre possĂ©dĂ©s et gĂ©rĂ©s par les gens, qui vont les voir principalement comme des outils pour se dĂ©placer. Jâai beaucoup de mal Ă imaginer que ça se passe super bien pour la majoritĂ© dâentre eux. Je sais que le changement climatique est dĂ©sastreux pour tout le monde, mais du point de vue des chevaux qui vont se faire exploiter le gain nâest clairement pas positif. Câest un peu comme si on les exploitait pour nous aider Ă baisser nos Ă©missions.
Elle aide en remplaçant un ou plusieurs animaux qui souffriraient directement de leur exploitation.
Oui le changement climatique rend les conditions de vie de toute le monde plus dĂ©sagrĂ©ables, mais exploiter plus dâanimaux rend les conditions de ces animaux encore plus dĂ©sagrĂ©ables. Ce nâest pas eux de payer pour nos Ă©missions.
Un membre de la famille on ne le fait généralement pas travailler pour nous.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Et donc il faut massacrer et exploiter plein dâanimaux pour Ă©viter ça ? Ces problĂšmes on peut les rĂ©soudre sans augmenter lâexploitation animale.
Elle ne rend pas plus désagréable, elle les tue. AUtrement dit, on aura plus besoin de la WWF, ni des vegans puis que les animaux auront disparu.
Câest surtout parce que tu ne prends pas en compte lâensemble de la chaine de production pour utiliser une voiture et la gestion de ses dĂ©chets. Câest terrifiant : forage de pĂ©trole, forage de minĂ©raie, usine pour fabriquer la voiture (et donc les machines pour la construire : minĂ©rai, petrole), lieu de recyclage (minerai, petrole, eau), traitement des pneus (minerai, pĂ©trole,eau), particules fines, transport des voitures en bateau (usine pour construire le bateau : minerai, petroleâŠ)âŠEt tu peux aussi inclure : les routes (sable bitumeux mĂ©langĂ© avec un dĂ©rivĂ© du pĂ©trole), signalisation (cables, machine pour enterrer les cables + composants Ă©lectronique(usine : minerai+pĂ©trole)), pĂ©ages, paiement parkingâŠ
AprĂšs, effectivement câest difficile Ă Ă©valuer mais câest dĂ©jĂ beaucoup plus Ă©levĂ© que le chiffre que tu avances. En tout cas nous manquons de donnĂ©es pour etre au plus prĂšs. Peut-etre quâon utilisera pas tous le cheval et quâil sera seulement utilisĂ© pour quelque activitĂ©s. Et que nos trajet se feront Ă velo ? Aucune idĂ©e.
Oui donc autant faire ça directement. Pas besoin de faire naĂźtre des chevaux qui vont ĂȘtre exploitĂ©s.
Tu parle dâune civilisation qui sâest adaptĂ© en un lieux prĂ©cis. Ils ont fait ce quâil fallait faire.
Si. Lâeducation des enfants, cuisiner, sortie, medecin, nourrice, menage, arrosage planteâŠ
Totalement dâaccord avec toi.
Non je dis que pour rĂ©soudre les problĂšmes quâon a, exploiter plus dâanimaux nâest pas la meilleure chose Ă faire. Que des gens aient choisi dâexploiter des animaux pour pouvoir sâinstaller dans un endroit, câest triste mais câest pas trop le sujet. Câest comme ceux qui ont massacrĂ© les amĂ©rindiens pour sâinstaller en AmĂ©rique : câest malheureux mais on ne peut pas le changer. Exploiter plus dâanimaux dans le futur, par contre, ça on peut lâĂ©viter.
Et pourtant tu sembles privilĂ©gier une voie oĂč on a plus dâanimaux, donc qui va fatalement entraĂźner plus de souffrance animale.
Câest de lâadaptation pas de lâexploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.
Plus dâhabitat, plus de nourriture, plus de vie. Pas de souffrance animale. Mon projet agricole, comme ceux de ma promo, câest surtout de crĂ©er des ilots de biodiversitĂ©. Câest Ă dire quâon va protĂ©ger le sol, replanter des haies. Et donc cela fera revenir les insectes, puis les oiseaux. AprĂšs si jâaurais des chevaux ou des poules, Ă voir. Mais dĂ©jà ça câest Ă©norme. Ce que tu critiques câest surtout :
Oui, et un humain peut manger dâautres humains, pourquoi on ne le fait pas ? Les lions mangent parfois dâautres lions pourtant. Les humains peuvent faire des viols en groupe comme le font les canards, mais pourtant on ne le fait pas. Justifier des choses immorales parce que certains animaux qui le font ça ne marche pas trĂšs bien.
Non ce que je critique câest lâexploitation animale. Tu peux dire que câest Ă cause du capitalisme si tu veux, mais les autres systĂšmes dans lâhistoire nâĂ©taient pas forcĂ©ment mieux du point de vue du bien ĂȘtre animal. Il nây avait pas lâhorreur de lâexploitation de masse, mais ça câest plus le changement dâĂ©chelle qui lâa provoquĂ©. Dans dâautres systĂšmes les animaux sont exploitĂ©s quand mĂȘme. Je dis surtout quâil faut arrĂȘter dâutiliser les animaux, parce quâen gĂ©nĂ©ral ça se passe pas bien pour eux. Si tu veux trouver un truc gĂ©nĂ©ral que je critique alors ça serait plutĂŽt que lâhumain a tendance Ă ne pas se prĂ©occuper du bien ĂȘtre des choses quâil utilise. Ăa câest pas propre au capitalisme ou Ă lâagro-industrie. Câest naturel chez lâhumain (et les autres animaux), mais ça veut pas dire que câest bien. Il y a plein de choses naturelles contre lesquelles on lutte. Câest justement parce que câest un comportement naturel quâil faut faire des choses pour le prĂ©venir.
On peut faire lâanalogie avec les poules que tâĂ©voquais plus haut. Le comportement naturel de la poule câest dâaller se balader et la consĂ©quence câest quâelle risque de se faire bouffer. Donc pour Ă©viter ça on lâenferme. Bin le comportement naturel dâun humain qui câest dâutiliser les non-humains comme des outils, et la consĂ©quence câest quâil y a un risque de maltraitance. Donc pour Ă©viter ça on devrait lâempĂȘcher dâavoir des animaux qui lui sont utiles. On devrait les remplacer par des choses non sentientes quâil ne peut pas maltraiter.
LĂ je suis pas dâaccord. Un humain peut manger de la viande, des oeufs, du poisson. Il est un (super)prĂ©dateur au mĂȘme titre que lâours, le lionâŠEt ça fait partie de lâĂ©volution. Et lĂ tu me parles de cannibalismeâŠ
Et ce dernier point me terrifie. Dans mon plan de culture, jâai dĂ©jĂ prĂ©vu de cultiver des cactus pour y faire face. Les vignerons, eux, ils achetent des terrains en Angleterre. Je devrais peut-etre aussi migrĂ© lĂ bas au lieu de chercher un terrain dans le sud de la France.
Le rapport du groupe 2 du GIEC donne des infos lĂ dessus qui peuvent peut ĂȘtre te rassurer.
Dans la section la nourriture en Europe (Ă partir de la page 1843) :
Donc pour eux câest pas clair quâil y aura des pertes de production dans lâabsolu, sâil y a des adaptations.
Donc il faudra Ă lâavenir adopter des cultures qui Ă©taient avant de plus en plus au sud.
Pour le maĂŻs on peut sâadapter en Europe de lâouest en changeant les variĂ©tĂ©s.
Et par irrigation.
Ils prĂ©voient quand mĂȘme une baisse Ă©conomique, mais de 10 % dans lâEurope du sud, donc câest pas aussi gigantesque que ta terreur laisse penser, mĂȘme si certains vont effectivement renoncer :
Ensuite ils parlent des solutions page 1847, avec un tableau qui résume les solutions et leur efficacité page 1846 : https://i.imgur.com/anUMPGl.png.
Quelques citations :
(Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])
Ce que je retiens câest que lâagriculture en Europe va devoir sâadapter, pas sâarrĂȘter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.
Tu parles Ă un (futur) maraicher (jâai dĂ©jĂ validĂ© ma formation)âŠEt ça ne me rassures pas. Si tu peux, va lĂ oĂč il y a de lâeau.