Dans la section la nourriture en Europe (Ă partir de la page 1843) :
While there is high agreement of the direction of change, the absolute yield losses are uncertain due to differences in model parameterisation and whether adaptation options are represented (high confidence)
Donc pour eux câest pas clair quâil y aura des pertes de production dans lâabsolu, sâil y a des adaptations.
In response to 2°C GWL, agro-climatic zones in Europe are expected to move northward 25â135 km per decade, fastest in EEU
Use of longer-season varieties can compensate for heat stress on maize in WCE and lead to yield increases for NEU, but not SEU for 4°C GWL (medium confidence)
Irrigation can reduces projected heat and drought stress, for example, for wheat and maizz
Et par irrigation.
Net yield losses will reduce economic output from agriculture in the EU, reaching a reduction of 7% for the EU and the UK combined, and 10% in SEU at 4°C GWL
Increased heat and drought stress, and reduced irrigation water availability, will decrease profitability and cause abandonment of farmland in SEU (limited evidence, low confidence)
Farm management adaptation options to climate change include changing sowing and harvest dates, changes in cultivars and irrigation, and selecting alternative crop
Irrigation is effective at reducing yield loss from heat stress and drought, for example, for wheat and maize, but it increases demand for water withdrawal
Water management for food production on land is becoming increasingly complex due to the need to satisfy other social and environmental water demands and is limited by costs and institutional coordination
Crop breeding for drought and heat tolerance can improve sustainability of agricultural production under future climate, particularly in SEU where drought-tolerant varieties provide 30% higher yields than drought-sensitive varieties at 3°C GW
Agroecological systems provide adaptation options that rely on ecological process (e.g., soil organic matter recycling and functional diversification) to lower inputs without impacting productivity
Agroforestry, integrating trees with crops (silvoarable), livestock (silvopasture), or both (agrosilvopasture), can enhance resilience to climate change but implementation in Europe needs
improved training programmes and policy support (high confidence)
Technological innovations, including âsmart farmingâ and knowledge training, can strengthen farmersâ responses to climate impacts, although strong belief in âtechnosalvationâ by farmers can reduce the solution space and timing of adaptation options.
(Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])
Agricultural policy, market prices, new technology and socioeconomic factors play a more important role in short-term farm-level investment decisions than climate-change impacts (high confidence)
Effective policy guidance is needed to increase the climate resilience of agriculture
Financial measures include simplifying procedures for obtaining subsidies, and insurance premiums and interest rates that incentivise adoption of climate-friendly agricultural methods
The EUâs Common Agricultural Policy has increasingly focused on environmental outcomes (Alliance Environnement, 2018) but does not sufficiently provide for adaptation measures
Limits to European farm-level adaptation include lack of resources for investment, political urgency to adapt, institutional capacity, access to adaptation knowledge and information from other countries
Ce que je retiens câest que lâagriculture en Europe va devoir sâadapter, pas sâarrĂȘter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Câest de lâadaptation pas de lâexploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.
Et le capitalisme qui nous obliges tous Ă produire, Ă travailler et Ă etre rentable. Et pour moi, câest en grande partie pour ça quâon a des animaux en grande souffrance.
HeuâŠOui et non. Lâhumain a manipulĂ© lâensemble du vivant pour subvenir a ses besoins. Par exemple, les pommes qui Ă©taient petites et astreignante. Le maĂŻs qui Ă©tait Ă lâĂ©poque un Ă©pi de 10 cm avec des graines de 3mm protĂ©gĂ©es dans une coque. Maintenant on a des truc bien. Oui on a sĂ©lectionnĂ© des chevaux pour en faire des chevaux capable de porter de lâartillerie. On en a fait de mĂȘme avec le mouton pour quâil produit la sacro-sainte laine qui isole en hiver aussi bien dans le bĂątis, matelas et vĂȘtement. Mais lĂ oĂč je suis pas du tout dâaccord avec toi : le cheval a sa naissance, sans intervention humaine est dĂ©jĂ trĂšs costaud. Non, malgrĂ© plus de 1000 ans dâĂ©volution on est des brindilles, cependant on rĂ©siste mieux aux maladies, virus et on a de belles mains qui nous permet de travailler avec prĂ©cision. Tu vois les africains dans les rĂ©gion ou sĂ©vit le virus de lâEbola, aprĂšs des centaines de millier de mort, ils ont petit Ă petit acquis une certaine immunitĂ©, lâĂ©volution est dĂ©jĂ en cours. Au cours du temps on est aussi devenu plus grand et plus rapide si on observe nos prĂ©cĂ©dents record.
On court pas vite. On a pas une super vue. Notre odorat est mauvais. Mais on a eu cette intelligence collective dâavoir exploitĂ© les animaux pour bĂątir nos villes et nous protĂ©ger en tant quâespĂšce. CâĂ©tait ça ou vivre sous la peur dâĂȘtre mangĂ© par un lion, ours. La base de la domestication, câest de nous protĂ©ger : avoir de la nourriture, des vĂȘtements, une garde, pouvoir voyager sur de longue distance.
Revenons Ă ta question initiale : faut-il crĂ©er une espĂšce humaine dotĂ© de tout cela, je vais pas ĂȘtre Ă©thique et te dire oui. Pourquoi ? Pcq cela nous donnerait de meilleure chance de survie sur le long terme et amĂ©liorerait notre quotidien. A la fin, on serait remplacĂ© et iels seront plus intelligent que nous et continuerons lâhumanitĂ©. Si on veut devenir une espĂšce intergalactique, je vois que ce chemin. En effet, notre berceau est vouĂ© Ă disparaĂźtre dans des millions dâannĂ©es. Et il est impossible de voyager Ă la vitesse de la lumiĂšre, ni dâutiliser un vaisseau nuclĂ©aire en mettant notre organisme sous cryo. Le vaisseau serait Ă court de jus avant dâavoir atteint 1% du voyage vers la planĂšte habitable.
La seule solution que je vois est que nous devenons des machines, plus exactement qui nous fusionnons avec lâintelligence artificielle et modifions notre organisme. Que notre connaissance, esprit soit transfĂ©rĂ© dans une machine, avant notre mort et on la nourrirait comme on le fait dĂ©jĂ en publiant sur internet. A la fin, on aurait plus besoin des animaux, ni de manger. On Ă©lĂšvera plus le moindre ĂȘtre vivant pour notre alimentation quâil soit vĂ©gĂ©tale, insecte, animal. Et une partie de la population fera cette transition et partira ou continuera sur Terre. Dâautres voudront rester nature et continuerons leur existence puis disparaĂźtrons. En tout cas, lâhomme bionique existe dĂ©jĂ .
Ce nâest pas du tout ma question. Mon propos câĂ©tait de dire que ce nâest pas ce qui arrive : on sĂ©lectionne gĂ©nĂ©tiquement des animaux pour amĂ©liorer leur efficacitĂ© Ă rĂ©soudre nos problĂšmes, mais on ne le fait pas pour les humains (câest mĂȘme trĂšs trĂšs mal vu, cf. eugĂ©nisme).
Si toi tu considĂšres quâon devrait aussi le faire sur les humains, dĂ©jĂ tâes plutĂŽt une exception donc ça nâarrivera probablement pas, et ensuite je doute que tu le ferais de la mĂȘme maniĂšre que ça a Ă©tĂ© fait sur les animaux. Si on le faisait chez les humains on sâassurerait que ça ne nuit pas Ă leur bien ĂȘtre, que les humains modifiĂ©s ne seraient pas moins heureux que les non modifiĂ©s (au contraire on chercherait plutĂŽt Ă ce que ça amĂ©liore leur bien ĂȘtre). Câest pas du tout ce quâon fait pour les animaux : on regarde juste sâils sont plus efficaces Ă rĂ©soudre nos problĂšmes. Si la modification crĂ©Ă© plus de problĂšmes quâelle nâapporte dâavantages pour nous alors on ne garde pas (et on tue). LâĂ©quivalent pour les humains ça serait quâun groupe de gens dominants sĂ©lectionne gĂ©nĂ©tiquement dâautres humains pour quâils rĂ©solvent mieux leurs problĂšmes. Jâimagine que câest pas ça que tu souhaites. Pourtant câest quâon a fait avec les animaux.
Le mouton est un bon exemple. On a sĂ©lectionnĂ© des moutons qui produisent Ă©normĂ©ment de laine, au point que sâils ne sont pas tondus ils meurent atrocement parce quâils ne peuvent plus se dĂ©placer ou se nourrir. Tâimagines quâon fasse ça Ă des humains ? Ăa serait inacceptable. Pourtant ça pose aucun problĂšme si câest des moutons, au point oĂč les gens considĂšrent quâon rend service aux moutons en les tondant. Bin, oui, mais si on les avait pas modifiĂ© pour quâils aient besoin dâĂȘtre tondu ça aurait Ă©tĂ© quand mĂȘme vachement plus sympa pour eux.
Mon propos câest de dire quâon nâaccepterait jamais sur des humains Ă©normĂ©ment de choses quâon fait aux animaux. Par exemple mĂȘme si câĂ©tait possible, on (et mĂȘme toi je pense) ne sĂ©lectionnerait pas des humains pour quâils aient tellement de poils quâils mourraient sâils nâĂ©taient pas tondus rĂ©guliĂšrement, uniquement dans le but de produire des trucs isolants.
On nâa dĂ©jĂ pas besoin des animaux ni de les manger. Pas besoin dâattendre un hypothĂ©tique futur dans lequel on peut transfĂ©rer notre esprit dans une machine.
Ăa ressemble un peu au discours des gens qui disent que câest pas la peine de se prĂ©occuper du changement climatique parce quâon trouvera une solution technologique. Je sais que câest pas ce que tu penses pour le changement climatique, mais ici pour ce qui concerne le bien ĂȘtre animal ta logique est assez similaire Ă la leur. Ne faisons pas ce qui est facilement faisable aujourdâhui parce quâil y aura peut ĂȘtre une meilleure solution demain.
Jâai une autre vision de la relation animal-humain, homme-machine. Tu dĂ©fendais la machine comme solution technologique au bien-ĂȘtre animal ?
Quant Ă lâeugĂ©nisme, je suis en plein milieu pcq Ă©tant sourd on mâa mainte fois proposĂ© lâimplant cochlĂ©aire. La plupart des enfants sont implantĂ©s, dâautres ont des prothĂšses, une partie de la science cherche Ă regĂ©nerer des membres. Avec une seringue, ils pourraient rĂ©tablir mon audition. Dâautres part, lâIA qui pour le moment est un gĂ©nĂ©rateur dâimages, de texteâŠje vois 2 chemins possibles :
Dans les rĂ©gions nordiques tu manges du poisson parce que ce nâest pas un lieu propice aux vĂ©gĂ©taux. Je lâai dĂ©jĂ dit, tous les lieux ne sont pas adaptĂ©s aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrĂȘmes, au delĂ de 35°c une plante arrĂȘte de produire des fruits et se met en repos vĂ©gĂ©tatif.
De plus, passer dâun climat extreme Ă un autre fait baisser trĂšs fortement le rendement de tes cultures. Lâimpact de 2022 sur nos cultures a Ă©tĂ© terrible. Et jâai fais le relevĂ© de pluviomĂ©trie, on est passĂ© de 700mm Ă 500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, Ă Marseille.
Je dis que la technologie peut aider au bien ĂȘtre animal oui, parce quâen remplaçant un animal par une machine ça fait un ĂȘtre sentient exploitĂ© de moins, et que gĂ©nĂ©ralement la production et lâutilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que lâexploitation animale quâelle remplace.
Si tu dis ça par rapport Ă mon dernier paragraphe la grosse diffĂ©rence câest que lĂ je parle de technologies actuellement utilisables, alors que dans ce paragraphe je critiquais le fait de compter sur de technologies futures et hypothĂ©tiques.
Tu ne sembles confondre lâeugĂ©nisme avec autre chose.
Si un lieu nâest pas propice aux vĂ©gĂ©taux ses habitants peuvent Ă©changer avec des rĂ©gions qui peuvent en cultiver. Et sâils ne peuvent pas ils devraient sans doute dĂ©mĂ©nager dans un lieu vivable, plutĂŽt que de massacrer la population sentiente environnante.
Sinon ça Ă©quivaut un peu Ă aller vivre en Antartique et manger les humains qui vivent sur place parce quâon nâarrive pas Ă y faire pousser des lĂ©gumes. Ou manger ton voisin parce que ton frigo est vide.
Oui il va falloir faire Ă©voluer nos cultures en fonction des Ă©volutions du climat.
Et ce dernier point me terrifie. Dans mon plan de culture, jâai dĂ©jĂ prĂ©vu de cultiver des cactus pour y faire face. Les vignerons, eux, ils achetent des terrains en Angleterre. Je devrais peut-etre aussi migrĂ© lĂ bas au lieu de chercher un terrain dans le sud de la France.
Le rapport du groupe 2 du GIEC donne des infos lĂ dessus qui peuvent peut ĂȘtre te rassurer.
Dans la section la nourriture en Europe (Ă partir de la page 1843) :
Donc pour eux câest pas clair quâil y aura des pertes de production dans lâabsolu, sâil y a des adaptations.
Donc il faudra Ă lâavenir adopter des cultures qui Ă©taient avant de plus en plus au sud.
Pour le maĂŻs on peut sâadapter en Europe de lâouest en changeant les variĂ©tĂ©s.
Et par irrigation.
Ils prĂ©voient quand mĂȘme une baisse Ă©conomique, mais de 10 % dans lâEurope du sud, donc câest pas aussi gigantesque que ta terreur laisse penser, mĂȘme si certains vont effectivement renoncer :
Ensuite ils parlent des solutions page 1847, avec un tableau qui résume les solutions et leur efficacité page 1846 : https://i.imgur.com/anUMPGl.png.
Quelques citations :
(Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])
Ce que je retiens câest que lâagriculture en Europe va devoir sâadapter, pas sâarrĂȘter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.
Tu parles Ă un (futur) maraicher (jâai dĂ©jĂ validĂ© ma formation)âŠEt ça ne me rassures pas. Si tu peux, va lĂ oĂč il y a de lâeau.
Et bien câest lĂ oĂč je serais pas tellement sur. La voiture Ă©met du CO2, lui-mĂȘme responsable du changement climatique.
Pour les inous ce monde est vivable. Les touareg aussi. Et imagines-nous avec des plaines desertique et trĂšs peu de plantes. Cela arrivera dâune maniĂšre ou dâun autre en France. En espagne, italie, ça a dĂ©jĂ commencĂ©. Nous aurons de moins en moins de culture vĂ©gĂ©table.
Ăa revient Ă la discussion quâon avait avant sur la difficultĂ© Ă estimer lequel cause le plus de souffrance. On peut essayer de le faire, mais câest vraiment pas Ă©vident.
La voiture dont tu parles ça remplace une exploitation animale qui nâexiste quasiment plus : le transport Ă cheval ou tirĂ© par des chevaux, hors divertissement. On peut essayer dâimaginer un monde oĂč on remplace toutes les voitures par du transport animal. Si on prend juste la France, ça fait enlever environ 70 millions de tonnes de CO2 par an, pour les environ 40 millions de voitures en circulation. Il faudrait donc dans les 40 millions de chevaux pour les remplacer. Le cheval induit une production de mĂ©thane supplĂ©mentaire, apparemment estimĂ©e Ă 20 kg/animal/an, ce qui Ă©quivaut sur 100 ans Ă 560 kg dâĂ©quivalent CO2/animal/an, donc pour les 40 millions de chevaux ça fait 22 millions de tonnes dâĂ©quivalent CO2. Donc sans compter tous les autres impacts ça enlĂšve environ 50 millions de tonnes de CO2 par an. Ăa doit rĂ©duire un peu les effets du changement climatique, mais câest pas non plus un changement radical. De lâautre cĂŽtĂ© tâas 40 millions de chevaux qui vont ĂȘtre possĂ©dĂ©s et gĂ©rĂ©s par les gens, qui vont les voir principalement comme des outils pour se dĂ©placer. Jâai beaucoup de mal Ă imaginer que ça se passe super bien pour la majoritĂ© dâentre eux. Je sais que le changement climatique est dĂ©sastreux pour tout le monde, mais du point de vue des chevaux qui vont se faire exploiter le gain nâest clairement pas positif. Câest un peu comme si on les exploitait pour nous aider Ă baisser nos Ă©missions.
Elle aide en remplaçant un ou plusieurs animaux qui souffriraient directement de leur exploitation.
Oui le changement climatique rend les conditions de vie de toute le monde plus dĂ©sagrĂ©ables, mais exploiter plus dâanimaux rend les conditions de ces animaux encore plus dĂ©sagrĂ©ables. Ce nâest pas eux de payer pour nos Ă©missions.
Un membre de la famille on ne le fait généralement pas travailler pour nous.
Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. Câest surtout pour eux que câest un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.
Et donc il faut massacrer et exploiter plein dâanimaux pour Ă©viter ça ? Ces problĂšmes on peut les rĂ©soudre sans augmenter lâexploitation animale.
Tu parle dâune civilisation qui sâest adaptĂ© en un lieux prĂ©cis. Ils ont fait ce quâil fallait faire.
Si. Lâeducation des enfants, cuisiner, sortie, medecin, nourrice, menage, arrosage planteâŠ
Totalement dâaccord avec toi.
Non je dis que pour rĂ©soudre les problĂšmes quâon a, exploiter plus dâanimaux nâest pas la meilleure chose Ă faire. Que des gens aient choisi dâexploiter des animaux pour pouvoir sâinstaller dans un endroit, câest triste mais câest pas trop le sujet. Câest comme ceux qui ont massacrĂ© les amĂ©rindiens pour sâinstaller en AmĂ©rique : câest malheureux mais on ne peut pas le changer. Exploiter plus dâanimaux dans le futur, par contre, ça on peut lâĂ©viter.
Et pourtant tu sembles privilĂ©gier une voie oĂč on a plus dâanimaux, donc qui va fatalement entraĂźner plus de souffrance animale.
Câest de lâadaptation pas de lâexploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.
Plus dâhabitat, plus de nourriture, plus de vie. Pas de souffrance animale. Mon projet agricole, comme ceux de ma promo, câest surtout de crĂ©er des ilots de biodiversitĂ©. Câest Ă dire quâon va protĂ©ger le sol, replanter des haies. Et donc cela fera revenir les insectes, puis les oiseaux. AprĂšs si jâaurais des chevaux ou des poules, Ă voir. Mais dĂ©jà ça câest Ă©norme. Ce que tu critiques câest surtout :
Elle ne rend pas plus désagréable, elle les tue. AUtrement dit, on aura plus besoin de la WWF, ni des vegans puis que les animaux auront disparu.
Câest surtout parce que tu ne prends pas en compte lâensemble de la chaine de production pour utiliser une voiture et la gestion de ses dĂ©chets. Câest terrifiant : forage de pĂ©trole, forage de minĂ©raie, usine pour fabriquer la voiture (et donc les machines pour la construire : minĂ©rai, petrole), lieu de recyclage (minerai, petrole, eau), traitement des pneus (minerai, pĂ©trole,eau), particules fines, transport des voitures en bateau (usine pour construire le bateau : minerai, petroleâŠ)âŠEt tu peux aussi inclure : les routes (sable bitumeux mĂ©langĂ© avec un dĂ©rivĂ© du pĂ©trole), signalisation (cables, machine pour enterrer les cables + composants Ă©lectronique(usine : minerai+pĂ©trole)), pĂ©ages, paiement parkingâŠ
AprĂšs, effectivement câest difficile Ă Ă©valuer mais câest dĂ©jĂ beaucoup plus Ă©levĂ© que le chiffre que tu avances. En tout cas nous manquons de donnĂ©es pour etre au plus prĂšs. Peut-etre quâon utilisera pas tous le cheval et quâil sera seulement utilisĂ© pour quelque activitĂ©s. Et que nos trajet se feront Ă velo ? Aucune idĂ©e.
Oui donc autant faire ça directement. Pas besoin de faire naĂźtre des chevaux qui vont ĂȘtre exploitĂ©s.