Oui on est tous les 2 dâaccord lĂ dessus. Câest possible quâil ne soit pas en souffrance, comme pour un humain. En pratique ils souffrent plus que les humains et ont moins de confort et de plaisirs.
En tout cas, oui etre vegan, actuellement, câest mieux. Mais si tu dois bouffer un rat pour survivre ou des pissenlits par les racines, tu le bouffe. pour moi, le veganisme existe car une injustice envers les animaux mais aussi ya des conditions qui lui permettent dâexister (serres, frigo, commerceâŠ)
En tout cas, oui etre vegan, actuellement, câest mieux. Mais si tu dois bouffer un rat pour survivre ou des pissenlits par les racines, tu le bouffe. pour moi, le veganisme existe car une injustice envers les animaux mais aussi ya des conditions qui lui permettent dâexister (serres, frigo, commerceâŠ)
Et enfin mĂȘme si toi tu fais tout ça, et que les animaux qui travaillent avec toi sont aussi heureux que toi, comment tu fais pour que ce soit pareil pour tous les animaux quâon fait travailler ? Parce que naturellement câest pas ce qui se passe.
Esclave sur le wiktionnaire : Celui ou celle qui par sa naissance ou par sa capture nâest pas de condition libre ou que la violence a mis sous la puissance absolue dâun maĂźtre.
Non, par dĂ©finition manger un ĂȘtre non sentient nâest pas cruel. La sentience câest la capacitĂ© Ă vivre une expĂ©rience agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able (souffrance notamment). Sans cette capacitĂ© lâĂȘtre vivant ne peut pas souffrir, donc il nây a rien de cruel Ă le manger.
Ce qui est incertain par contre câest quels animaux sont sentients.
Je tâinvite Ă lire cet article qui explique trĂšs bien la sentience et lâĂ©tat de la recherche scientifique Ă ce sujet : https://www.fondation-droit-animal.org/116-les-insectes-sont-ils-sentients/
Dans lâarticle que jâai mis plus haut ils donnent les critĂšres qui sont utilisĂ©s actuellement pour essayer de dĂ©terminer la probabilitĂ© de sentience. Ăa se fait pas au doigt mouillĂ©, câest un domaine scientifique. Quand on cherche des articles sur la sentience des plantes on trouve un peu de tout et je nâai pas vu de mĂ©ta-analyse sur le sujet (alors quâil y en a pour les animaux, voir lâarticle plus haut), donc difficile de savoir sâil y a un consensus.
Avoir de telles rĂ©actions est un des critĂšres qui aide Ă estimer la sentience, mais tout seul il ne suffit pas du tout (et câest mĂȘme probablement le critĂšre le plus faible). Sâil nây a que ça alors câest juste un rĂ©flexe, et donc pas quelque chose de ressenti par une chose qui vit une expĂ©rience subjective.
Ah non les plantes sont clairement vivantes, je pense que personne ne pense le contraire. Les virus oui câest trĂšs dĂ©battu.
Ăa câest lâĂ©volution, ça se produit Ă lâĂ©chelle de populations sur de nombreuses gĂ©nĂ©rations, ça nâa rien Ă voir avec la sentience qui porte sur les rĂ©actions dâun individu au cours de sa vie.
Aucun rapport avec la sentience non plus.
Tout Ă fait.
Oui, heureusement quâon ne se sert pas de ce critĂšre pour dĂ©terminer la sentience.
Oui, comme plein de choses y compris des non vivantes.
Oui peut ĂȘtre. Il semble avoir des articles scientifiques qui disent que câest peut ĂȘtre possible. Mais les plantes ne semblent pas rĂ©pondre aux critĂšres utilisĂ©s dans les mĂ©ta-analyses sur la sentience des animaux, donc en attendant plus dâĂ©tudes je penche plutĂŽt sur une trĂšs faible probabilitĂ©.
Câest une question de probabilitĂ© car on ne peut jamais ĂȘtre absolument certain de la sentience. Dâun cĂŽtĂ© on a des animaux dont on est quasiment certain quâils le sont (les mammifĂšres), et de lâautre une trĂšs faible probabilitĂ© (les plantes). Tu peux estimer une probabilitĂ© plus haute (mĂȘme si sans argument scientifique câest un peu prĂ©somptueux), mais je pense quâon ne peut pas dire quâon a une probabilitĂ© similaire dans les deux cas.
Ăa tout le monde est dâaccord.
Non pas du tout je suis plutĂŽt dâaccord avec tes points. Sauf ces 2 petits Ă©lĂ©ments :
Ătre vegan tout court.
Lâexploitation animale provoque actuellement (pas dans un monde fantasmĂ©) Ă©normĂ©ment de souffrance aux animaux (et un peu aux humains aussi, par exemple ceux qui bossent dans les abbatoirs). Or il est tout Ă fait possible dâavoir une alimentation saine sans produits issus des animaux. Donc ces souffrances ne sont pas nĂ©cessaires, et toutes les thĂ©ories morales sont dâaccord sur le fait quâinfliger des souffrances non nĂ©cessaires est immoral. Donc il est immoral de contribuer Ă ces souffrances (en les finançant par ses achats par exemple).
Pas du tout. Les animaux quâon mange ont eux aussi besoin de nourriture vĂ©gĂ©tale donc lâalimentation carnĂ©e nâest pas plus facile si on manque de vĂ©gĂ©taux. Lâalimentation carnĂ©e nĂ©cessite mĂȘme plus de vĂ©gĂ©taux que lâalimentation vĂ©gĂ©tale.
Oui on est tous les 2 dâaccord lĂ dessus. Câest possible quâil ne soit pas en souffrance, comme pour un humain. En pratique ils souffrent plus que les humains et ont moins de confort et de plaisirs.
Oui câest bien ça le problĂšme, il y en a trĂšs peu, et on peut mĂȘme dire que câest nĂ©gligeable en proportion (https://animalclock.org/).
Ăa me parait un peu lĂ©ger comme Ă©valuation. Et encore une fois, mĂȘme si câest vrai mais que dans 99.99% des cas ça nâa rien Ă voir avec ça, Ă quoi bon insister lĂ dessus (Ă part pour dire que tout devrait ĂȘtre comme ça, ce qui nâest de toute façon pas faisable en gardant les mĂȘmes quantitĂ©s). Et souvent ça sert dâargument pour ne rien faire.
Oui, aux esclaves aussi.
Oui tout Ă fait (sauf pour la distinction vivant/sentient dĂ©jĂ Ă©voquĂ©e). Câest clairement aussi un problĂšme pour le bien ĂȘtre animal, principalement pour les animaux sauvages cette fois.
Savoir lequel est le pire nâest vraiment pas Ă©vident lĂ . Dans un cas ça porte directement sur quelques individus clairement sentients de maniĂšre potentiellement trĂšs forte (dans le cas de maltraitance), dans lâautre ça a un impact assez faible (si on considĂšre uniquement la part de ces quelques machines) mais qui porte sur potentiellement enormĂ©ment dâindividus sur toute la gamme de sentience possible.
Et dans les 2 cas câest possible de faire ça bien en minimisant la souffrance.
Jâai tendance Ă penser quâĂ dĂ©faut dâinformations assez prĂ©cises la fabrication des machines est moins problĂ©matique, notamment quand il y a de lâargent en jeu et des rĂšglementations trop lĂ©gĂšres envers le bien ĂȘtre animal (ce qui est le cas partout actuellement).
Je maintiens que le traitement gĂ©nĂ©ral des humains est de trĂšs loin meilleur que celui des animaux quâon fait travailler.
Intéressant, je vais voir ce que ça donne.
Dans le mĂȘme thĂšme Monsieur Phi avait fait une vidĂ©o intĂ©ressante : https://www.youtube.com/watch?v=PKduzmo1aNs (et une vidĂ©o suite sur le spĂ©cisme : https://www.youtube.com/watch?v=VlWvnhSiuck).
Je vais regarder tes liens à présents ;)
Here is an alternative Piped link(s): https://piped.video/watch?v=PKduzmo1aNs
https://piped.video/watch?v=VlWvnhSiuck
Piped is a privacy-respecting open-source alternative frontend to YouTube.
Iâm open-source, check me out at GitHub.
Ces vidéos ont aussi été comparées sur Tournesol:
TrÚs intéressant comme message, merci
De la mache en hiverâŠDu 4 cm de diametre. Pas de fruits, pas de lĂ©gumineuses. heureusement quâon a inventĂ© des serres qui rendent leur culture plus facile. Puis on est allĂ© chercher de la glace en montagne. On faisait de la lactofermentation, de la conservation en siloâŠTu enlĂšves le commerce international, et sincĂšrement, je sais pas ce qui nous restera, jâarrive pas Ă imaginer lâassiette vu quâon ne fait plus de âconservationâ. On a plus cette habitude.
Plus extreme, les inuits vivent tres bien sans lĂ©gumes, leur quotidients est pas facile, tres dur, mais ça fait des millĂ©naires quâils vivent dans ce milieu hostile. Dans les pays du nord : du poissons et ça a un role essentiel quand on manque de soleil.
En tout cas, oui etre vegan, actuellement, câest mieux. Mais si tu dois bouffer un rat pour survivre ou des pissenlits par les racines, tu le bouffe. pour moi, le veganisme existe car une injustice envers les animaux mais aussi ya des conditions qui lui permettent dâexister (serres, frigo, commerceâŠ)
Je le sors pas dâun chapeau ces moutons, vaches et les chevaux de traits. Câest mon secteur, je suis dans le maraichage et jâai travaillĂ© dans ces collectifs, assos, entreprises qui font de la traction animal (debardage ou travail du sol) ou vendait de la viande (Ă©lĂ©vage de chĂšvre ou moutons). Jâai travaillĂ© avec eux et on Ă©tait vĂ©gan (ou flexitarien a forte tendance vĂ©gan). Merci et non ce nâest pas un argument pour ne rien faire. :)
Comme dit mainte fois : je pense. Jâai pas dâĂ©tudes scientifiques pour le moment.
Je les compare aux virus car elles disposent dâun immense panel rĂ©action-actions qui me font penser aux virus. Ya quelque chose dâĂ la fois programmatique et conscient qui pour moi suffit Ă penser que câest une forme de sentience.
Pour moi, elles perçoivent notre environnement comme le ferait un aveugle-sourd. Nous aussi, on est cet aveugle sourd, on ne sait pas ce qui se passe sous terre et on connait pas leur language biochimique Ă part le detecter avec des machines. Ne voit voit quâun certain spectre de lumiĂšre, on entends que certain son. Si on devrait rencontrer un extraterrestre, pour moi ce serait le monde vĂ©gĂ©tal.
Revenons, est ce quâelles ressentent des Ă©motions, de la douleur ? Je pense que oui, les chances sont faibles certe mais je me rapelle qquâon croyait que le poisson rouge ne souffrait pas. Est ce quâelles le ressentent et lâexpriment de la mĂȘme maniĂšre : surtout pas. Elles en souffriraient trop.
Du fait, quâelles sont statiques, quâelles ont un port immense aussi bien dans le sol que lâair. Elles sont vulnĂ©rable. Les plantes nâont pas une sentience centralisĂ©e et communicative comme nous lâavons qui est ancrĂ© pour une interaction sociale. Cependant, les plantes en ont fait quelque chose quâelles peuvent, selon leur environnement grandir et couper des parties du corps. En mileu sur, en foret, elles devient pod neurale, un truc dĂ©cuplĂ©. Je le vois comme ça et je pense que leur sentience est bien lĂ mais programatique et dĂ©centralisĂ©e. Je sais pas comment dire mais jâai le sentiment quâelles ont externalisĂ©e leur fonction.
Câest lĂ oĂč jâen viens aux virus. Je les trouve trĂšs proche dans lâaspect programatique, on va dire de leur fonctionnement dans un milieu donnĂ©. Le virus câest un programme qui se rĂ©plique mais il trouve que sa pleine expression dans un milieu donnĂ© : un hote et nâest vivant quâĂ ce moment lĂ . La plante câest pareil, elle rencontre une situation et va sâadapter. Elle va enregistrer les climats, le sol, son environnement et le stocker dans une graine. On est passĂ© de quelque chose qui Ă©tait un signal dâalerte due aux infos du capteur Ă une rĂ©ation-Ă©motion. câest le debut de la sentience car elle encourage un comportement qui nous protege.
Et souvent, je questionne nos Ă©motions car nous en sommes pas maitre. JâĂ©prouve pas des dâĂ©motions, je les subis. Les Ă©motions sont programatiques.
Non. 6Ăšme extinction de masse, sans animaux tâas plus besoin dâĂȘtre vegan voire dâexister. Et ce sont prĂ©cisĂ©ment lâusage de la machine qui lâamĂšne parce quâelle dĂ©truit lâhabitat des animaux. Câest prĂ©cis et documentĂ©. Tu rĂ©traces toute la chaine utilisĂ© pour contruire une voiture :
Alors oui, tu nâas surement pas toutes les donnĂ©es, mais tu peux encapsuler ce que ça prĂ©sente en CO2, humains, superficie sans donnĂ©es prĂ©cises. Mais lĂ , lâĂ©chelle est mondiale et impacte directement tous les etre vivants. Surement pas aussi directement quâun etre qui travaille comme nous. On travaille, câest pĂ©nible mais ya aussi la dĂ©gradation de notre lieux de vie. tu supportes les 40° ? eux non plus. Reste La destruction de leur habitat liĂ© aux machines (echelle, rapiditĂ©). Nous on a une maison, eux pas forcĂ©ment sauf si on la construit ou les protĂšge dans un zoo. Et les rĂ©cent incendiesâŠ
Les 2 sont problĂ©matiques. Je les sĂ©parerais pas : le bien etre des animaux viendra de la rĂ©duction des lâusage des machines, restauration et protection des espaces naturels et de meilleure lois et alimentation.
Bien sĂ»r. On ne pouvait effectivement pas ĂȘtre vegan avant, notamment Ă cause de carence en vitamine B12. Mais maintenant on peut, et câest une trĂšs bonne chose. GrĂące à ça on nâest plus obligĂ©s dâexploiter et de tuer des animaux pour survivre.
Non, on ne peut pas se dire vegan et vendre de la viande. Ătre vegan câest faire ce quâon peut pour minimiser la souffrance animale, et au moins ne pas y contribuer (et pas seulement par lâalimentation). MĂȘme en imaginant une vie parfaite et heureuse, juste le passage obligatoire Ă lâabattoir est une souffrance Ă©norme pour les animaux.
Oui on peut imaginer plein de choses, mais câest plus de lâordre de la fiction.
Tu penses quâelles sont sentientes dâune maniĂšre totalement diffĂ©rente de notre sentience. Mais si câest si diffĂ©rent, comment tu fais pour dĂ©terminer ce qui les fait souffrir ou ce qui leur procure du plaisir ? Ăa pourrait trĂšs bien ĂȘtre lâinverse de notre intuition. Peut ĂȘtre quâune plante adore quâon lui coupe une branche ou quâon lui marche dessus, par exemple. Ou que ça lui est totalement indiffĂ©rent. Quand on est dans la fiction on peut tout imaginer, y compris son contraire. Le problĂšme câest que ça nâaide pas Ă faire des choix moraux.
On peut Ă©crire des programmes informatiques qui font ça dans une simulation (dans des jeux vidĂ©os par exemple) mais personne ne dira que câest un dĂ©but de sentience.
On est dâaccord lĂ dessus, la discussion portait sur lequel est le pire dans un exemple prĂ©cis pour lequel on a peu dâinformation. Si on considĂšre par dĂ©faut que les animaux sont bien traitĂ©s câest normal de penser que la solution animale est la moins pire. Si on considĂšre par dĂ©faut quâils sont mal traitĂ©s câest normal de penser que la solution animale est la pire.
On a pas la mĂȘme dĂ©finition de Vegan.
Dans tous les cas, on est vraiment trĂšs loin de lâabbattoir traditionnelle et câest absolument pas les images choc que je vois. Ce nâest pas des animaux entassĂ©s. Câest un petit cheptel dans la nature et en hivers ils restent au chaud. Oui ya un ours, nous, qui le mange et câest comme ça. Aussi, ya quasi plus dâespace pour les animaux. Et câest un gros problĂšme.
La base des Ă©motions, pour moi, câest une rĂ©action Ă quelque chose.
Dans un jeu, on code pour rĂ©presenter la douleur. Si le joueur X est blĂ©ssĂ©, alors met le son plus fort, floute lâimage, la perception change : ça represente lâadrenaline. Et donc tu fera attention Ă ne pas etre touchĂ©. Grace Ă quoi ? Aux signaux dâerreur puis tu vas ressentir une crainte ou etre plus vif. Si tu ne les avait pas eu, tu aurais continuĂ© indĂ©finiment. Câest exactement ça IRL.
Câest ce processus qui a surement conduit Ă la crĂ©ation des Ă©motions pour favoriser notre protection et multiplication. Puis ça sâest developpĂ© pour former un groupe social parce que câest ce qui donnait de meilleur rĂ©sultat et on a construit le bĂ©bĂ© pour quâil en Ă©prouve Ă travers nos diffĂ©rentes interactions, mimĂ©tisme, câest lĂ quâil apprends Ă utiliser son masque.
Et câest exactement ce quâon apprends aux robots, il leur manque le systeme de faim, de comfort.Autre point, câest limitĂ© par les composant informatique qui ne peux evoluer. Que donnerait un ordinateur vivant ?
La plante câest pareil, sauf que comme elle est statique, quâelle fait fasse Ă un grand nombre de variables et parametres, si elle avait le mĂȘme systeme que le notre alors elle serait noyĂ©e dans un grand nombre de message dâerreur. Et donc ce nâest pas efficace, pour le rĂ©soudre, elle les as isolĂ©. Je le vois comme ça.
Peut-etre que câest faux mais dans tous les cas elles voient bien mon Tshirt rouge. Elles savent que je suis lĂ et peuvent rĂ©agir
On est au tout début. https://www.youtube.com/watch?v=aBYtBXaxsOw
Quelle est ta définition de vegan ?
Je parlais des abattoirs, donc de lâendroit oĂč on tue les animaux, pas de lâendroit oĂč ils vivent. Pour vendre de la viande câest obligatoire de passer par un abattoir agrĂ©Ă© donc vos animaux Ă©taient tuĂ©s dans les mĂȘmes endroits que tous les autres, et donc dans les mĂȘmes conditions dĂ©plorables (voir cette interview de quelquâun qui travaillait dans un).
Sur le reste de ton message je nâai pas vraiment compris ce que tu dĂ©crivais ni oĂč tu voulais en venir.
Si jâobserve mon alimentation, les rares fois oĂč jâai mangĂ© des produits animal, câest lors des fĂȘtes noel, nouvel an. les doigts de ma main. Donc jâai une alimentation vĂ©gan. Mais jâessaye de aussi dâadapter mon alimentation et ce nâest pas simple au quotidien :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8746448/
Le bien-ĂȘtre, je le dĂ©finis comme ça : Est ce quâil est dehors ? As-t-iel de lâespace ? Un coin Ă lâombre pour lâĂ©tĂ© ? Mange-t-il bien ? Des soins vĂ©tĂ©rinaires ? Et câest tout. Je peux pas garantir le bien ĂȘtre de tous les animaux, je suis bien obligĂ© dâintervenir quand les carottes, bettrave se font bouffer par des campagnols, daims, ragodins, lapins. Ca me fait pas plaisir de le tuer mais je suis obligĂ©. Des fois tâas des protections comme les clotures et des fois yen a pasâŠTâas aussi les insectes, les maladiesâŠdes plantes toxiques comme la datura, ya des gens qui ont fallis en mourrir pcq la datura avait poussĂ© dans le blĂ© ayant servit au pain.
Les agriculteurs Ă©cologistes sont au premier poste pour dĂ©fendre le vivant : ils nous nourrissent et ils protĂšgent lâĂ©cosystĂšme.
Oui, lâabbatoire est une souffrance des 2 cotĂ©s mais câest une nĂ©cessitĂ© dans notre ecosystĂšme :
Autre part, lâecologie car câest le bien-etre de tous les etres vivants sur terre. Câest Ă dire dĂ©fendre leur habitat et vue les incendies en ce moment, je sais pas comment ils vont tenir et on va peut-etre devoir crĂ©er des enclos pour les prĂ©server si on ne met pas fin aux feux de foret et que les parc naturelle ne suffiront plus. Une foret ça met trĂšs longtemps Ă se regenerer.
Dans mon exploitation, yaura des haies, ça amĂšne des oiseaux, des insectes, des auxiliaires. Autrement dit, je crĂ©e un espace de vie pour les animaux. Par exemple, pour mes lĂ©gumes, je pourrais Ă©lever des cochons, des chevaux, ou des poules. Pourquoi ? Ben pcq ils vont limiter le gaspillage alimentaire en mangeant les invendus ou produits invendables. Ils peuvent nettoyer mon sol et mâaider Ă le travailler. Le cheval et la volaille produise aussi de lâengrais, du fumier et câest vitale pour avoir des patates, tomatesâŠet ya la taille du cheptel, je pourrais pas tous les garderâŠ
LâĂ©cologie, câest aussi rĂ©duire ses dĂ©chets, ne pas acheter de produits transformĂ©sâŠRĂ©duire lâusage de la machine. etc.
Donc dans lâensemble je me considĂšre VĂ©gan mais je prĂ©fĂšre dire flexitarien tendance vĂ©gan, voire ne pas le dire parce que ça mâemmerde dâetre jugĂ©. SincĂšrement, jâai pas un avis aussi tranchĂ© sur cette question.
Dans « produits animal » tu inclus bien tous les produits issus de animaux comme le lait, la crĂšme, le beurre, les yaourts, les Ćufs, le miel, etc. ? Si oui alors effectivement câest une alimentation vegan. Mais quand ça ne concerne que lâalimentation on parle plutĂŽt de vĂ©gĂ©talisme. Le vĂ©ganisme refuse tout ce qui est issu de lâexploitation animale, et donc ajoute entre autres la laine, le cuir, les zoo, les charrettes tirĂ©es par des chevaux (pour revenir Ă lâarticle), les produits testĂ©s sur les animaux, etc. Il faut refuser tout ça pour se dire vegan (sans chercher la perfection non plus).
Câest trĂšs lĂ©ger comme dĂ©finition. Ăa considĂšre quâils ont des besoins ultra simples. Ăa ne prend par exemple pas en compte le stress, lâĂ©tat psychologique, les relations sociales, le manque de libertĂ©, les spĂ©cificitĂ©s de chaque espĂšce, etc. Mais câest dĂ©jĂ trĂšs bien de se prĂ©occuper des points que tâas citĂ©s. MĂȘme si on ne sâintĂ©ressait quâĂ Ă©liminer les souffrances ça serait dĂ©jĂ trĂšs bien. Malheureusement câest rarement le cas (en proportion toujours).
Oui. Les industriels aussi dĂ©fendent leurs animaux. Les maĂźtres aussi dĂ©fendent leurs esclaves. Tu peux trĂšs bien dĂ©fendre quelque chose dans ton propre intĂ©rĂȘt sans penser aux intĂ©rĂȘts de ceux que tu dĂ©fends. Par exemple les soins vĂ©tĂ©rinaires câest normal de les faire puisque sinon tu risques de perdre beaucoup. Par contre savoir sâils sont heureux ça tu peux lâignorer complĂštement. La souffrance nâest gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e que quand elle a un impact sur les exploitants.
Absolument pas. On pourrait trĂšs bien vivre sans tuer des animaux en masse. On pourrait parfaitement se passer de tous les exemples que tâas donnĂ©s.
Ăa nâaide pas Ă limiter le gaspillage. Ăa fait quelque chose des invendus, mais tu pourrais aussi bien les composter directement et le rĂ©sultat sera assez similaire. Ou en faire plein dâautres choses. Si câest mangeable par les animaux câest certainement mangeable par nous. Et au pire si tu nâen fais rien câest pas trĂšs grave. Justifier lâexploitation animale parce quâils vont manger nos reste câest un peu violent pour les exploitĂ©s. Quâon exploite les animaux pour notre plaisir gustatif câest dĂ©jĂ abusĂ©, mais lĂ câest un niveau au dessus.
Tâaider Ă travailler oui. Comme des esclaves, les exploiter pour amĂ©liorer ton bien ĂȘtre.
Je doute fortement que le fumier soit nécessaire pour avoir des patates et des tomates.
Et la taille du cheptel, oui, mais si tu nâavais pas de cheptel du tout tu nâaurais pas Ă en tuer des membres.
Je trouve trÚs légÚres les raisons qui te poussent à faire naßtre des animaux qui seront à ton service toute leur vie.
Oui, mais je ne vois pas trop le rapport. On peut faire tout ça et ne pas exploiter les animaux.
Câest normal de pas avoir un avis tranchĂ© si tu ne tâes pas trop renseignĂ© sur le sujet. Mais je te conseille effectivement dâĂ©viter de dire que tâes vegan car mĂȘme si tu te prĂ©occupes du bien ĂȘtre animal (de maniĂšre plutĂŽt instinctive), tu ne rĂ©ponds pas Ă la dĂ©finition de vegan admise par Ă peu prĂšs tout le monde. Si tu veux en savoir plus wikipĂ©dia est souvent une bonne introduction pour tous ces sujets.
Je haut-vote parce que jâadore suivre cette discussion qui a dĂ©marrĂ© il y a un moment maintenant
Bon je vais faire un truc un peu plus complet :
Non. Dâailleurs avec les incendies tu as des millions dâhectare parti en fumĂ©e Ă cause des activitĂ©s humaines, autrement dit, tout ce qui a servie Ă la production industrielle, lĂ oĂč on observe une forte augmentation du CO2 depuis 1900. Câest lĂ le lien avec les machines et lâexploitation animale. Donc pas de bouffe puisque tout a cramĂ©, ni de foyer. Et donc tu construis des zoos pour les proteger.
Moi, je veux pas de ça, et donc jâai poussĂ© le curseur Ă lâextrĂȘme pour me dire que travailler sans machine câĂ©tait pas non plus envisageable dâun point de vue rythme de travail, que je voulais avoir du temps pour moi et faire autre chose que porter, construire, recolter. Et câest aussi pour vous, sinon tout le monde taffe au champs. Donc la seule solution, dans un monde post-pĂ©trole, pour moi, Ă©tait la traction animale, Ă condition de respecter son bien-etre et de trouvĂ© un Ă©quilibre entre travail et libertĂ©.
Et avant, on utilisait les animaux pour porter tout ce qui servait Ă la construction : le bois, la pierre. Et cela accĂšlĂšre la construction. Disons, tu dois finir une maison avant lâhiver, ben tâattends pas. Et aprĂšs faut monter tout ça mais le gars qui a portĂ© le tronc et Ă©puisĂ© et blessĂ©. Câest une question dâoptimisation de lâactivitĂ© et de comfort. Je peux tâassurer quâun cheval de trait tire sans problĂšme un tronc. Pas les humains, on a pas la mĂȘme corpulence quâun ours. Nous sommes fragiles. Si on Ă©tait costaud comme des gorilles, je dirais rien.
La mĂ©canisation de lâagriculture a permit Ă des milliers de français de pouvoir faire autre chose que de travailler dans les champs. Et tu peux regarder lâexode rurale, ça donne une idĂ©e des ressources humaines pour nourrir la population. Jâai un trĂšs beau tĂ©moignage dâune paysanne qui avait militĂ©e pour le tracteur. Pcq au quotidient elle gerait la cuisine, le champs et elle Ă©tait crĂ©vĂ©e, elle avait trĂšs mal au genou.
Ah si câest nĂ©cessaire. En vrai, il y en aurait pas besoin si la plante suivait son cours normale, câest Ă dire elle va pousser ailleurs sur une surface beaucoup plus grande. En revanche, cela veut dire que tu vas parcourir une plus grande distance pour rĂ©colter tes lĂ©gumes sans pouvoir la protĂšger contre les maladies ou dâeventuel ravageur. Imagine des pied de tomates sĂ©parĂ© de 400m, câest galĂšre. Et câest lĂ que lâagriculture intervient, sur une surface donnĂ©e, on va cultiver tout ça. Or, la plante puise des nutriments et donc le sol petit Ă petit va sâĂ©puiser. Câest pour cela que nous faisons des rotations et apportons du fumier ou du compost de dechets vert.
Câest le cycle naturel, les mamifĂšres apportent de lâengrais dans la foret. Le seul qui sâest retirĂ© de ce cycle, câest lâhumain. Iels pissent dans lâeau quâon boit, et chie dans lâeau quâon boit. Tout ça, normalement, ça doit retourner dans le sol, aux plantes.
Non. Sinon tu te retrouves beaucoup de dĂ©chets. On en produit plus que nĂ©cessaire car tu as 30% de perte sur tes cultures. Donc tu en sĂšme bcp plus pour pailler et parfois tu a un excedent de rĂ©coltes, tu vas pas le gaspiller au compost, si ça nourrit des animaux câest cool (en particulier les invendables) ou si câest bien, propre : croix-rouge etc. Moi je trouve ça bien. Par exemple, je prĂ©pare un semis de salade mais câest la pĂ©riode des escargots : une cloture, hop je met des poules. Elles me trouvent les gasteropodes. On fait Ă©quipe.
Et enfin, le compost de dechets vert nâest pas complĂštement une solution. Le problĂšme câest quâelle peut etre acide ou non. Et que comparĂ© au fumier ben tâen met bcp plusâŠEt certain dechets verts sont incinĂ©rĂ©s dâaprĂšs ma maraichĂšre.
DeuxiĂšme point, tâas pas fait 4h de grelinette sur une planche de 50m. Or tâas pas que ça Ă faire : rĂ©colte, plantation, dĂ©sherbage, arrosage, commande, administration. Tu peux pas te permettre de perdre 4h sur une planche de 50m. La traction animale, câest aussi de la complicitĂ©, un travail dâĂ©quipe, ya vraiment une relation forte entre le maraicher et le cheval et je parle dâexpĂ©rience, sur le terrainâŠJe vois pas du tout la notion dâesclave.
On fait les 2. En tout cas, des fois tu peux pas tout composter pour respecter le cycle azote/carbone car en fonction de lâannĂ©e tâas ça de matiĂšre sĂšche et ça de matiĂšre verte et ça va crĂ©er un dĂ©sĂ©quilibre. AprĂšs les animaux aiment bien ces lĂ©gumes. Ils sont content.
Effectivement, jâai pas la mĂȘme dĂ©finition du vĂ©ganisme que vous et je me considĂšre comme tel. Peut-etre quâil faudrait un autre terme plus adaptĂ© Ă mon approche. Dans tous les cas, je mâexclus absolument pas du bien-etre animal, je trouve quâon peut collaborer, travailler ensemble, que câest un partenaire avec qui je peux partager un pan de ma vie, le bichonner et lâaimer. Je leur construirait des gites, des espaces naturels oĂč ils peuvent se nourrir. Avant câĂ©tait de la grande cultures ou autre chose, rien pour les animaux et insectes.
Tu nâas lâair de ne considĂ©rer que 2 extrĂȘmes possibles : soit trop de machines soit aucune machine. En gros tu proposes te revenir Ă lâĂšre prĂ©industrielle. Il y a plein dâintermĂ©diaires plus souhaitables que ces extrĂȘmes.
Je vois difficilement comment on pourrait ne pas quasiment tous ĂȘtre aux champs si on nâavait aucune machine. En tout cas Ă lâĂšre prĂ©industrielle ils Ă©taient quasiment tous aux champs.
Et puis il faudrait que tu dĂ©finisses « machine ». Parce que lâoutil que tire ton animal on pourrait considĂ©rer que câest une machine aussi. Et mĂȘme si câen est pas une, il a sĂ»rement fallu des machines pour produire cet outil, ou rĂ©colter et transformer le minerai.
Ces animaux aussi forts et dociles câest nous qui les avons crĂ©Ă©s Ă coup de sĂ©lection gĂ©nĂ©tique. On pourrait aussi rendre certains humains beaucoup plus forts avec de la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique. Tu serais dâaccord pour quâon fasse ça ? En gĂ©nĂ©ral câest plutĂŽt trĂšs mal vu la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique chez les humains. Pourquoi on lâaccepte chez les animaux et pas chez les humains ? Et imagine quâune sociĂ©tĂ© secrĂšte a depuis des milliers dâannĂ©es fait cette sĂ©lection gĂ©nĂ©tique sur des humains, pour les rendre aussi forts que des animaux de traits, aussi dociles, et incapables de parler. Ces humains seraient Ă©levĂ©s depuis la naissance pour servir des humains « normaux », ils nâont connu que ça de leur vie. Tâutiliserais ces humains pour tirer ta charrue ?
Et tâas dĂ©jĂ vu comment on dresse un cheval sauvage ? Pour obtenir quâun cheval nous obĂ©isse il a fallu vraiment les mater. On peut faire la mĂȘme chose Ă des humains : les contraindre par la force jusquâĂ ce quâils se rĂ©signent et obĂ©issent Ă tout ce quâon leur demande. Tâutiliserais de tels humains ?
Dans lâabsolu je ne suis pas contre lâidĂ©e que les animaux contribuent aux efforts nĂ©cessaires pour que tout le monde ait un minimum de bien ĂȘtre. Ce qui ne va pas câest que lâeffort et le bien ĂȘtre obtenu ne soient pas rĂ©partis Ă©quitablement.
Tu le dis toi mĂȘme, tu ne veux pas que les humains soient Ă©puisĂ©s, blessĂ©s, tu veux quâils aient du comfort, quâils aient du temps pour eux, que tout le monde ne taffe pas aux champs, etc. Câest bien, mais est-ce que tu veux la mĂȘme chose pour les animaux ? Peut ĂȘtre quâeux non plus ils nâont pas tous envie de bosser aux champs. Bien sĂ»r ils nâauront pas envie de lire on bon bouquin, mais peut ĂȘtre quâils aimeraient faire une petit randonnĂ©e de temps en temps ? Ou quâils aimeraient bien ne pas manger la mĂȘme chose tous les jours ? Voir dâautres animaux que leur troupeau ? Faire des trucs qui ne servent pas directement les humains ? Il y a des tonnes de choses quâon sâaccorde et quâon considĂšre comme des minimums pour nous mais quâon nâenvisage mĂȘme pas pour les animaux. Alors oui câest pas Ă©vident de savoir ce quâils prĂ©fĂšrent, mais dĂ©jĂ on ne cherche quasiment pas (Ă part le minimum pour quâils continuent de nous servir), et ensuite dans le doute on devrait plutĂŽt les laisser tranquilles et ne pas les faire naĂźtre. Parce que ton cheval de trait, oui il accepte de tirer ton tronc, mais comment tu fais pour savoir si ça le fait chier ou sâil y prend du plaisir ? Tu sais dire quand il veut vraiment pas (parce quâil refuse de le faire), mais nous humains on nâattend pas de vraiment plus vouloir avant dâarrĂȘter. On sâaccorde le privilĂšge de pouvoir arrĂȘter quand ça devient trop dĂ©sagrĂ©able, pas quand on sature complĂštement.
Et on sâaccorde un confort Ă©norme par rapport Ă eux : un lit douillet, une chambre individuelle, de bonnes boissons, des plats trĂšs bons et variĂ©s, une tempĂ©rature intĂ©rieure idĂ©ale, des soins au moindre petit bobo (mal de tĂȘte, etc.), du soins psychologiques, de la musique, un lavage dĂšs quâon a quelques trucs dĂ©sagrĂ©ables sur le corps, des trucs qui nous protĂšgent des moustiques (certains animaux aimeraient certainement ne plus avoir de mouches qui viennent les faire chier, on fait quelque chose pour ça ?), etc, etc. Câest trĂšs bien tout ça, mais on est trĂšs loin dâavoir la mĂȘme exigence de confort envers les animaux qui travaillent pour nous. Notre espĂ©rance de vie a explosĂ©. Quâen est-il pour les animaux ?
Et quand ton animal de trait nâest plus capable de travailler assez bien, tu fais quoi ? Tu le tues pour quâil soit mangĂ© je suppose. Pour les humains quand ça arrive on les aide Ă continuer de vivre jusquâĂ ce quâon ne puisse plus rien faire pour eux. On leur accorde mĂȘme une retraite pendant quâils sont encore capables de travailler. Pourquoi cette diffĂ©rence ? Ton animal de trait si on le laissait mourir de vieillesse sa viande ne serait probablement pas consommable, donc si on traitait les animaux comme les humains personne ne mangerait de viande.
Et enfin mĂȘme si toi tu fais tout ça, et que les animaux qui travaillent avec toi sont aussi heureux que toi, comment tu fais pour que ce soit pareil pour tous les animaux quâon fait travailler ? Parce que naturellement câest pas ce qui se passe.
Ce qui est nĂ©cessaire câest dâapporter des nutriments oui, pas que ce soit du fumier. Ces nutriments peuvent venir dâailleurs : nos propres excrĂ©ments (ça tombe bien câest justement les mĂȘmes nutriments que ceux quâon a puisĂ©), le compostage, ou en les fabriquant autrement.
Bien sĂ»r que sâil y a des trucs mangeables qui vont se perdre câest mieux de trouver quelquâun Ă qui les donner, plutĂŽt que de les mettre au composte. Ce qui ne va pas câest de dire quâon va Ă©lever des animaux parce quâon a des restes Ă leur donner.
Il y a pourtant les nutriments quâon veut dedans, donc on doit pouvoir trouver une solution pour les rĂ©utiliser pour refaire pousser des trucs.
Et alors ? Câest ce quâon fait actuellement ça. On ne peut pas faire autrement ?
Esclave sur le wiktionnaire : Celui ou celle qui par sa naissance ou par sa capture nâest pas de condition libre ou que la violence a mis sous la puissance absolue dâun maĂźtre.
Larousse : Personne de condition non libre, considĂ©rĂ©e comme un instrument Ă©conomique pouvant ĂȘtre vendu ou achetĂ©, et qui Ă©tait sous la dĂ©pendance dâun maĂźtre.
LeRobert : Personne qui nâest pas de condition libre, qui est sous la puissance absolue dâun maĂźtre.
Pour moi ça colle assez bien pourtant. Lâanimal nâest pas libre et lâhumain qui le possĂšde peut faire quasiment ce quâil veut de lui, y compris le tuer. Et si lâanimal refuse de faire ce que lâhumain veut, il est gĂ©nĂ©ralement contraint par la force.
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